Notre Histoire

La Maison Tisserant fut fondée à Nantua en 1946, par Auguste, qui travaillait avec son fils Jacques. Actuellement, c’est Gérard, fils de Jacques qui gère la boutique avec Jean-Marie, son fils. Nous en sommes aujourd’hui, à la 4e génération de tapissiers-décorateurs.

L’histoire de la Maison Tisserant  est plutôt originale. Auguste, l’arrière-grand-père de Jean-Marie, était natif de La Bresse dans les Hautes-Vosges où il exerçait son métier de tapissier-matelassier. Il faisait beaucoup de literie. La guerre de 14-18 est arrivée, militaire, il finit adjudant-chef. Quand la seconde guerre mondiale éclate, il est promu lieutenant et se retrouve à Nantua, chef de place au centre mobilisateur qui se trouvait en face, pratiquement de l’atelier actuel. Dans les Vosges, la guerre faisait plus de dégâts au début qu’à Nantua, alors il a alors fait venir sa famille. Après la guerre, ils sont restés là et ont ouvert la boutique. Gérard reprendra les rênes en 1981.

Tous ont gardé la partie literie qui était la base du métier d’Auguste. Cela se fait de moins en moins mais ils en possède à la vente. La Maison Tisserant est actuellement plus spécialisée dans la chaise, fauteuils, rideaux et voilages sur mesure. Ils confectionnent également : tête-de-lit, banquettes, et travaux sur mesure en tissus. Ils ont développés l’annexe stores extérieurs et pergolas. Par le passé, cette tâche était celle des tapissiers car ils clouaient les toiles sur les armatures en bois et bambous.

Nous faisons de la rénovation mais travaillons aussi sur du neuf. Nous achetons des carcasses, nous en récupérons chez des brocanteurs, ensuite nous fabriquons l’assise  selon la demande de nos clients. Actuellement nous rénovons un canapé pour une cliente qui a choisi un tissu parmi notre gamme. Nous possédons toute une collection de tissus comme Casal, Casamance, Pierre Frey, etc…

Les tissus proviennent de France, mais cela devient rare, la production nationale disparaît. La Maison Tisserant se fournit au plus près en Belgique et pour le tissage en Italie et en Espagne. Les matières nobles comme le cuir sont travaillées sur place, dernièrement ils ont procédés à l’habillage de tabourets en peau de vache normande. Dans ce métier, il faut aussi savoir corriger les défauts sur les armatures en bois lorsque la chaise, le fauteuil ou les autres objets ont subi les effets du temps. Si ils revernissent les bois, pour les peintures, les laques, appel est fait auprès d’un spécialiste qui les passera dans une cabine appropriée.

“Nous respectons une méthode traditionnelle, il y a un sanglage en dessous, nous mettons des ressorts que l’on vient gainer, puis du crin végétal. Sur certains éléments nous mettons du palmier nain coco qui vient du Maroc, quand nous le recevons il est en corde et ensuite nous l’effilons, nous le posons puis nous le recouvrons d’une toile qui fait l’emballage et nous le mettons en forme. Nous disposons ensuite par dessus un tissu que l’on cloue. Pour la finition, nous pouvons mettre du galon ou des clous décoratifs.

Des partenariats sont établis avec des entreprises qui s’occupent de l’agencement de maisons individuelles.

La Maison Tisserant s’occupe de la partie tissus, habillement de coussins, etc… Si ce métier se perd un peu, il passionne son dirigeant qui n’a que 27 ans. Les tendances changent et il s’adapte en proposant des looks plus modernes pour les meubles, les chaises, les canapés, etc… En compagnie de son père, ils réalisent vraiment de belles choses avec une qualité haut de gamme et la Maison Tisserant a encore un bel avenir en perspective. Ces rénovations faites dans la plus pure tradition demandent des heures de travail.